New book on Eriugena’s biblical exegesis:
Andrea Cavallini, La penna del pavone: Bibbia ed esegesi in Giovanni Scoto Eriugena (Fundamentis Novis 5; Rome: Cita nuova, 2016).
This seems to a revised version of Cavallini’s PhD thesis. The author has uploaded the introduction, conclusions and the TOC on his academia.edu page, here.
Blurb:
L’ermeneutica biblica di Giovanni Scoto, il contesto culturale, la dottrina e la pratica Giovanni Scoto, detto l’Eriugena (sec. IX), è senza dubbio uno dei pensatori più profondi e audaci dell’Alto Medioevo, capace di unire fides e ratio, tradizione latina e tradizione greca, Bibbia e arti liberali, in un’unica e armonica costruzione filosofico-teologica. In essa l’interpretazione della Scrittura gioca un ruolo centrale e costituisce il più difficile e importante campo d’azione della ragione umana. I significati del testo biblico sono infiniti, come innumerevoli sono le sfumature di colore che si ammirano in una sola penna di pavone, perché infinita è la ricchezza di Colui che nella Scrittura si rivela nascondendosi. Il volume introduce il lettore all’ermeneutica biblica di Giovanni Scoto, presentandone il contesto culturale, la dottrina e la pratica.
Fresh French Translation of Eckhart’s Commentary on the Wisdom of Solomon
New book from Les Belles Lettres:
Maître Eckhart, Commentaire du Livre de la Sagesse. Translation from Latin by Jean-Claude Lagarrigue and Jean Devriendt, with introduction and commentaries byMarie-Anne Vannier (Sagesses médiévales; Les Belles Lettres 15: Paris, 2015).
Blurb:
Ce livre constitue la première traduction française du Commentaire de la Sagesse. C’est un événement pour les études eckhartiennes, dans la mesure où il rend accessible une oeuvre majeure d’Eckhart, en la situant dans son contexte : celui de l’enseignement parisien du Thuringien, et en en dégageant ses enjeux.
Illustrant l’unité organique de l’oeuvre tripartite, qui est partiellement perdue, leCommentaire de la Sagesse nous donne une idée de cette grande synthèse théologique où, à partir de l’Écriture, qu’il lit en tenant compte de l’apport de Maïmonide et des Pères, Eckhart apporte une contribution originale à l’anthropologie. Articulée autour de la figure du juste, son anthropologie est fondée sur une ontologie théologale, où il envisage le passage de la création à la création nouvelle et explique que la Trinité rend possible la naissance de Dieu dans l’âme.
Cet ouvrage présente également l’intérêt d’être l’un des seuls commentaires complets du Livre de la Sagesse, même s’il en retient principalement quatre-vingt-onze passages. Et pour en rendre compte, Eckhart s’appuie sur l’acquis de ses prédécesseurs : principalement Augustin et Maïmonide, et il apparaît même comme l’un des meilleurs lecteurs d’Augustin au Moyen Âge. Dans ce Commentaire, Eckhart passe de la sagesse philosophique à la sagesse théologique pour en venir à la sagesse mystique.